Cerisé (Orne) est une commune d’un peu moins de 1 000 habitants, située en campagne d’Alençon.
Ce sympathique village, encerclé par le quartier de Courteille (à l’ouest) et les lacets de la rivière Sarthe (au sud et à l’est), fait la jonction entre ville et nature.
La ville vite oubliée
Si la RN12 borde le nord de la commune et l’autoroute A28 coupe son territoire en deux, la petite cité est surtout traversée du nord au sud par le ruisseau Le Londeau, qui se jette ensuite dans la Sarthe.
Idéal pour une promenade tranquille, à quelques pas seulement de la ville-préfecture.
« Voilà donc une commune calme qui recèle à la fois de plusieurs bâtiments anciens méritant un peu d'attention, mais aussi de quelques chemins de terre qui font vite oublier la proximité avec la ville. »
Dix siècles en arrière
À la mairie, prenez la rue Fleury pour rejoindre la rue du Pont de Londeau, sur votre gauche.
Vous voilà déjà face à l’église Saint-Germain. Un bel et champêtre édifice vieux de dix siècles qui se visite parfois lors des Journées du patrimoine.
L’église Saint-Germain de Cerisé porte dix siècles d’histoire et se visite notamment lors des Journées du patrimoine. (©Jean-Michel Forget)
Peu après, toujours dans la rue du Pont de Londeau, vous pouvez apprécier l’architecture du Manoir de Bonnefoy, sur votre droite. Cet ensemble de bâtiments a été construit entre le XIVe et le XVIIe siècle.
Juste à côté se situe également une grange du XVIIe transformée avec élégance en gîte et qui jouxte une belle bâtisse du XVIIIe : Le Logis.
En face, dans le square, une pancarte rappelle que Cerisé a été libérée le 12 août 1944 par la 2e Division Blindée du général Leclerc. C’est à cet endroit précis que Pierre Mauger, qui deviendra maire d’Alençon en 1977, avait photographié les soldats sortant du char « Hélène » pour saluer la population. Les images ont été précieusement conservées par Jacques Paganet, un habitant de Cerisé féru d’histoire.
Quelques pas plus loin, un joli lavoir s’abrite sous quelques arbres. Il se situe au pied du pont qui survole le ruisseau.
Encore un peu plus loin, les traces d’un autre pont de pierre avec rambarde en fer forgé laissent penser que le Londeau devait avoir, dans le passé, une ramification de ce côté.
À cet endroit, prenez le chemin de terre au milieu du joli corps de ferme, sur votre droite. Et laissez vous bercer par le chant des oiseaux en profitant de l’autre façade du Logis. Vous cheminez désormais en campagne.
L’A28 ? Où ça ?
Quelques infrastructures (bassins humides, buttes, grillage) peuvent poser question, mais au bout du chemin, vos doutes se dissipent : un pont traverse l’autoroute A28 que vous avez longée sans la voir et en l’entendant à peine !
Laissez alors les voitures sur votre gauche, et empruntez la route goudronnée sur votre droite. Traversez à nouveau le ruisseau du Londeau. La route tourne à droite et reconduit dans le bourg si vous souhaitez abréger la balade.
Sinon, prenez le chemin de l’Omel, en face. Il passe à proximité d’une ferme laitière et mène à l’arrière de pavillons résidentiels, voisins de champs cultivés. Ici, vous marchez tout juste à la frontière de la ville et de la campagne.
Des bâtiments d’une autre ferme, sur votre gauche, marquent la fin du sentier. Cent mètres plus loin, vous pouvez jeter un œil à l’impressionnante usine des eaux, qui vient de faire peau neuve. Mais n’allez pas trop loin car il faut prendre la rue dans l’autre sens et traverser la zone pavillonnaire pour retrouver votre point de départ.
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La mairie ; place du Citoyen.